HISTOIRE
¤ Histoire : Moyen-âge 1475, une rumeur circule entre les ruelles du petit village d’Harington en Angleterre. Les temps habituellement calmes prennent rapidement une autre tournure. Des meurtres en séries de jeune femme se répètent quotidiennement. Les dames en questions sont âgées entre quinze et vingt cinq ans, célibataire et donc encore chaste. Elles sont retrouvées un peu partout dans le village et dans le bois non loin. Violées et étouffées par la suite, il s’agirait d’un jeune homme de dix huit ans, surnommé par la suite : L’Etrangleur.
La même année, lors d’une nuit orageuse, des cris résonnent dans la demeure du Marquis. Les premières contractions, la jeune femme n’en peut plus. La douleur se fait plus forte, elle croirait mourir … Une petite heure après, Gabrielle amoureusement blottie dans les bras d’Elisabeth, sa mère, vit ses premiers instants dans le monde des vivants.
Thomas, Marquis d’Harington, est un homme fière et droit. Excellent père, il love son enfant dans l’amour et l’éducation. Elisabeth est quand à elle, est un peu plus exigeante envers sa fille. Quand celle-ci aura atteint l’âge requit, elle devra s’attendre à être demandée pour épouse. Et en tant que mère, elle veut le meilleur pour Gabrielle, fille d’un Marquis.
L’enfance de Gabrielle se déroule sans encombre, son éducation se fait par sa mère et quelques « nounous ». Agée de dix ans, elle est heureuse de montrer à son père la gracieuse démarche des femmes d’Angleterre, ce qui attise les rires et les applaudissements de son paternel. Lui plus très jeune, emmène parfois sa fille chevaucher l’étalon noir le plus arrogant de l’écurie. Celui-ci fidèle destrier du Marquis, ne montre aucune ardeur lorsque Gabrielle le monte. Thomas de plus en plus confiant, voit un avenir glorifiant pour sa progéniture.
Quinze ans, Gabrielle est une jeune fille tout ce qu’il y a de plus calme et de plus posé. Sa mère estime que son éducation est terminée. C’est aussi dans cette même année, qu’elle va découvrir pour la première fois ses –maudits- corsets qui serrent le ventre.
L’année suivante, elle fait sa première sortie officielle entant que femme. Sa famille étant invitée à un bal, elle s’y rend avec joie. Son regard est émerveillé devant toutes ses grandes femmes taillées délicatement dans du rubis. Restant près de sa mère, les regards masculins portés sur elle se multiplient tout au long de la soirée. Thomas non loin, garde un œil protecteur sur sa jeune fille. Un noble du nom de Balzac, lui murmure à l’oreille que sa fille aura beaucoup de prétendants quand viendra l’âge des alliances.
Cette année là arrive effectivement rapidement. Vingt ans tout juste, Gabrielle est une jeune femme prête par l’éducation à se marier, mais ce n’est point la même chose quant à son cœur … Des hommes venus des quatre coin de l’Angleterre vient lui demander sa main. Refusant toutes les demandes, sa mère et son père commencent à s’inquiéter pour l’avenir de leur fille. Le Marquis décide donc de parler à sa fille des risques à en courir. Abattue de faire de la peine à son père, Gabrielle accepte enfin l’une des fameuses demandes. Le prétendant n’est autre que le Noble Balzac. L’homme âgé de trente huit ans, a tout pour assuré la jeune fille ; il possède sa propre demeure dans le village même, sa richesse est sans fin. Quelques semaines plus tard, la jeune fille se voit femme d’un homme qu’elle n’aime pas. Mais se force à sourire face à ses parents qui eux, ne souhaitent que son bien.
Un bon mois passe, le couple vit « heureux », du moins c’est ce qu’essaye de faire passer Gabrielle. Elle refuse catégoriquement de se donner à son mari. Et bizarrement, celui-ci se sent offusqué … Les cadavres de jeunes femmes retrouvés un peu partout n’ont jamais cessé depuis voilà maintenant vingt ans. Gabrielle refuse de rester seule, surtout que la dernière victime a été l’une de ses servantes. De peur que l’Etrangleur rode autour de la maison et d’être seule, elle arrive à convaincre Balzac de rester avec. L’homme qui a pour habitude de partir boire une liqueur chez un autre noble les fins d’après-midi, se voit « forcé » de veiller sur sa femme terrifiée.
Vient ce fameux soir, Gabrielle est tranquillement assise au près du feu, lisant tranquillement un livre. Balzac arrivé d’on ne sait où, porte ses mains sur les hanches de sa jeune épouse. Le geste fût immédiat, elle le repousse encore. L’homme assez de subir les rejets de Gabrielle, la force … Plaisir charnel. Elle a beau se débattre et crier, l’homme arrive tout de même à ses fins. Honteuse, violé par son propre mari, Gabrielle s’enfuit avec seulement un fins tissus autour de son corps meurtris.
La demoiselle court aussi vite qu’elle peut dans les bois. Des galops de chevaux enragés se font entendre derrière elle. Balzac chevauche comme un diable en lui hurlant d’arrêter. Elle ne l’entend pas de la même oreille, et continue à fuir aussi loin qu’elle le pouvait. Malheureusement pour elle, elle se trouve dans une impasse, coincée entre les arbres et le rebord de la falaise … L’homme furieux descend de son destrier et d’un sourire cynique, il vient porter ses mains autour du cou de Gabrielle. Manquant affreusement d’oxygène, elle se débat comme un Diable, essayant d’enfoncer ses ongles dans les bras de l’homme. Elle ne parvient qu’à se torturer d’avantage. Gabrielle est morte entre les mains de son mari … De l’Etrangleur.
Les yeux s’ouvrent lentement, la brume enveloppe l’horizon ce qui rend la vue floue. Gabrielle étendue sur le sol, remarque qu’elle baigne dans une flaque de sang. Prise de panique, elle se redresse et commence à courir. Devant elle se dessine une arcade garder par un affreux chien sombre… Elle s’évanouie.
Quelque chose tapote sur sa joue, la jeune femme ouvre ses paupières pour se retrouver face à une personne qui lui ai étrangement familière. Elle n’a pas le temps d’ouvrir la bouche que l’individu part de suite. Etonnée, elle se trouve dans un lit. La chambre est spacieuse et ornée d’or et de meubles en chaîne. La personne qui avait quitter Gabrielle il n’y a que quelques minutes revient. Il s’agit d’une femme assez âgée. Ecoutant attentivement ce que lui racontait l’ancêtre. Gabrielle avait du mal à en croire ses oreilles. Elle se trouve dans le Schéol, endroit des morts. Et ici, elle se trouve dans les plus beaux palais de ces aïeux. Que cela soit dans le monde des vivants ou celui des morts, sa famille garde une place très haute dans la hiérarchie.
Voilà comment Gabrielle a vécu sa vie de vivante, et voici à présent, comment elle vit sa vie d’âme … ¤ Date de naissance : Le 8 Janvier 1475
¤ Lieu de naissance : Hartington (Angleterre)
¤ Anecdote(s) :
Dans son vivant : Quand elle avait onze ans, Gabrielle s’est fait gronder furieusement par sa mère. Vexée, la jeune fille est partie se réfugier entre les sabots puissants de l’étalon de son père. Elle y a d’ailleurs passé une bonne partie de la nuit avant que le Marquis la trouve endormie …
En tant qu’âme : La première fois que Gabrielle a découvert qu’elle était capable de se changer en animal, elle s’est « amusée » à effrayer l’un des esclaves de la maison en se transformant en un tigre affamé.
¤ Echec(s) :
Dans son vivant : Elle n’a pas sur dire non à ses parents quand ceux-ci lui ont demander d’accepter un prétendant.
Etant qu’âme : Elle n’a jamais réussi à effrayer sa grand-mère … même en se transformant en souris.
¤ Réussite(s) : Hautaine, fière de son corps, elle a plusieurs fois fait tomber les mâles à ses pieds par pur sadisme.
¤ Regret(s) : Elle regrette tout particulièrement de s’être marié avec l’homme qui l’a tué. Méprisant ceux-ci, son cœur souffre toutefois de ne pas trouver sa moitié.