Possession corporelle ... [Pv]

La souris refusait implacablement de rester à sa place. Tournant follement autour du chat pour l’empêcher de l’attraper. Le tenter. Attentive au moindre geste de sa maîtresse, Gabrielle souriait intérieurement de la situation. Ambre l’avait dénudée à moitié et l’avait prévenu qu’elle perdrait si elle osait poser ses lèvres sur les siennes. Cette Demoiselle voulait allumer l’étincelle qui allait forcer la Libre à lâcher prise. Gabrielle murmura doucement, au creux de son cou :

« Très bien. Si tel sont les règles. »

Les règles, c’était Elle qui les fixait et rarement quelqu’un d’autre. Personne même. Jouer le jeu, d’accord. Mais avec SES règles, depuis le début, il était d’accord qu’elles devaient se tenter mutuellement sans pour autant craquer. Gabrielle se retira de l’étreinte de la belle. Un sourire dément couronnait ses lèvres. Rien d’hypocrite, juste une façon amusante de … Elle se redressa et enleva volontairement son dessous, se traînant à quatre pattes jusqu’à reprendre sa place de dominatrice sur Ambre. On ne devait pas toucher l’autre … Tel était la règle.

Se tenant à califourchon au dessus d’Ambre, Gabrielle se tenait toutefois droite, aidée d’un appui sur ses genoux. On ne pouvait pas toucher, mais rien ne disait que … L’Ame avait une expérience sans égare à ce niveau là. Combien de fois avait-elle tenté des hommes sans jamais les toucher ? Sa main se posa sur ses propres lèvres, entrant avidement son indexe entre ses lèvres. Tout en fixant la moindre réaction de Ambre. Si elle ne voulait pas être tenter via son corps, se sera via celui de Gabrielle.

Mouillant le bout de son doigt, elle le fit glisser sur le ventre de sa promise. Histoire de lui donner des frissons sur tout le corps. Toujours avec ce sourire aguicheur aux lèvres, la Libre posa ses deux mains sur sa nuque, descendant lentement vers sa poitrine qu’elle saisit amoureusement pendant un instant dévolu. Jouer, massé, coup de langue. Ses envies étaient tel que même Ambre ne pourrait résister bien longtemps. La main droite glissait sur son ventre, toujours plus bas que jamais. Elle était arrivée au niveau de son sous-vêtement. Sans l’enlever, elle caressa doucement son intimité par dessus.

Appuyant légèrement, Gabrielle laissa échapper un petit couinement de désire profond. Vous vouliez être tenter Ambre ? Vous voilà servis. Le plaisir de la fille du marquis n’était en ce moment que pour elle. Attends tranquillement, d’un œil discret, le moment de la rupture de patience.
Dehors, l’orage grondait enfin. Le vent soufflait avec force contre les vitres de la chambre. Qu’importe pour Gabrielle dont le seul désire était que sa promise craque. Cessant ses caresses, elle s’assoit sur le bas ventre d’Ambre. Frôlant du bout des doigts, le ventre à la peau tendue de la jeune femme. Les yeux dans les yeux, Queensbury ne savait plus où en donner de la tête, si bien, qu’elle préféra laisser le temps pour que sa « proie » vienne encore à elle. Comme au début de leur rencontre. Elle l’avait fait venir à elle étant chat, mais aussi en tant que femme.

« Très bien. Si tel sont les règles. »

Détachement physique, sourire. Le bas tombe…elle rampe jusqu'au corps de la Résistante, tel un félin affamé, prête à la chauffé pour mieux la dévorer après. Et elle ne perdit pas de temps. A cheval sur Ambre, Gabrielle et les gestuels sur son propre corps ne tarda pas à enflammer de toute part la jeune Résistante. Un doigt glissant sur son ventre lui tire des frissons profonds, se redressant sur ses coudes, elle observe ayant de la braise à la place du sang. Elle ne désirait plus qu’une chose en cet instant même, c’était de se jeter sauvagement sur les lèvres de Gabrielle, lui montrer et lui faire comprendre l’intensité de son désir, qui ne cessait de grimper les échelons. La respiration s’accélère au fur et mesure des caresses effectué sous son nez, sur une autre peau qui ne demande qu’à être croquée. Le cœur n’en peu plus, il surchauffe sous ses battements trop puissants et rapide. Il faut qu’elle tienne…Touché…gémissement de la part de sa promise, Ambre déglutis d’envie, se faisant violence, se cambrant sous le poids délicieux de la Libre, en ne pouvant s’empêcher d’elle-même, s’effectuer quelque caresse. Ne pas toucher…c’est elle qui avait instauré ces règles et elle se devait de les tenir jusqu’à ce que Gabrielle craque. Le corps brûlant, les yeux au fin fond dans le gouffre Bleu Saphir, ils sont plein d’envie et supplie silencieusement qu’elle abrège cette torture dès plus délicieuse. Pourtant, une partie du terrain était gagner pour Ambre…n’était-ce pas Gabrielle qui avait céder sous le poids de son propre désirs en effectuant ses caresses qui avait éveiller chez elle un feu deux fois plus ardent que chez la Résistante ?

Le souffle est court, les gémissements face à cette infime jouissance restent bloqués dans sa gorge. Ce n’est rien à côté de ce qu’elle va lui faire connaître…absolument rien. Un sourire carnassier aux lèvres, Ambre était bien plus que satisfaite de l’état de Gabrielle. Ainsi elle était prête à aller jusque là pour la faire céder. Le jeu, était de plus excitant, rien à voir avec ce qu’elle avait connu de ses précédentes relations. Elle se consumait d’un désir bien plus ardent qu’elle ne l’aurait crus, et elle put voir dans les yeux de Gabrielle que ces limites de patience étaient également au bord de la rupture. Allaient-elles craquer ensemble ? La faim, l’envie de possession grandit, elle est là. Flamme dansant dans ses yeux vairons, son corps surchauffé, son cœur battant à tout rompre. Elle se redresse, ne lâchant pas une seule seconde les yeux ardent de Gabrielle. Leur visage à quelque centimètres, leur souffle saccadé se mélange, leur regard s’accroche, s’emboite. Leur poitrine se frôle, ne faisant qu’accentuer la tension. L’Orage commence sérieusement à éclater, éclairant parfois la pièce. Toujours ce sourire taquin aux lèvres, Ambre vient mordre sauvagement le cou de Gabrielle sans pour autant lui faire mal. Sa langue vient jouer le long de sa gorge mais en aucun cas, ses mains se pose sur le corps de la Libre. Elle remonte à son visage, la tentation aux bouts des lèvres elle murmure :

« A quel point me désirez-vous Gabrielle ? »

Ambre prit la main de la libre et la posa sur son propre ventre…voulait-elle cette peau ? La toucher, la sentir, l’embrasser ou même la mordre de temps à autre ? Elle la fit remonter un peu plus haut pour atteindre sa poitrine, aussi gonflé de désirs que celle de Gabrielle. Doucement, elle remonte jusqu’au cou, toujours la main de sa Promise dans la sienne la guidant sur sa peau, pour enfin arrivé à sa bouche où là, Ambre mordilla pour ensuite sucer l’index de la Libre. Elle noua sa main à la sienne, se mordant la lèvre inférieur. Son bas ventre n’était que braise…elle ne demandait qu’une seule chose : détruire toute les barrières pour qu’enfin leur corps qui étaient étrangement attisé l’un par l’autre, se rejoignent complètement. Et quoi que pouvais dire Gabrielle…son état était aussi critique que le sien. Ambre déboutonna son propre pantalon, et y glissa une main sur son intimité, exactement comme l’avait fait La Libre…le feu est attisé. Un gémissement léger mais qui en disait long sur son état actuel échappa à la barrière de ses lèvres…Avez-vous envie de ce corps, autant ais-je envie du votre ?

Craquera le premier…Félin ? Marionnettiste….ou les deux ?

Gabrielle aimait sentir les regards de sa promise sur sa personne. Simple caresse, passant par une infinité d’extase en action. Ambre voulait jouer avec la patience de la Libre, imposant son corps, ses cris, ses joies. « Oeil pour oeil, dents pour dents », disait l’un des proverbes. Contre sa volonté, la main de Gabrielle glissait sur le ventre de son opposé. Souriant à cet appel si flagrant. A quel point désirait-elle ce corps ? Elle attrapa les mains de la jeune femme, l’empêchant de se donner encore du plaisir sous les yeux envieux et jaloux de notre Libre. Tout en se penchant vers son oreille, elle lui murmura :

« Au point de vous tuer une deuxième fois … »

Dans ses yeux brillaient une lueur étincelante. Tuer une âme était quelque chose d’interdit par les pratiques de la famille. Qu’importe qu’il soit riche ou pauvre, la fille du marquis savait qu’elle pouvait jouer avec les esclaves. Mais pour ce qui était des âmes, tant que celle-ci ne leur volait pas leur seconde vie, elle avait le droit de rassasier sa faim, devenue très importante depuis qu’elle a commencé ce jeu de « séduction » avec homme et femme. Plus de mâles, pour la bonne raison que Gabrielle n’aimait pas vraiment les hommes. Autour de sa gorge, on pouvait voir si on regardait bien à la lumière, des traces de strangulations. Revenant après un petit moment d’égare, à Ambre. Elle, était la, devant elle. Prête à s’offrir au moindre faux pas, au moindre relâchement. Mais ce jeu était trop tentant pour y mettre fin maintenant.

L’Ame savait depuis le début qu’Ambre était une femme dure à marchander. Si bien que Gabrielle n’avait plus d’autres choix pour attiser en elle une obligation de désire. Elle sera à elle encore plus fort que maintenant. La Libre se retira du ventre de l’autre femme, se tenant en tailleur à côté de celle-ci. Elle fit glisser le pantalon de sa compagne le long de ses chevilles. Dévoilant de longues et belles jambes à la peau douce et lisse. Gabrielle regarda un peu mieux les formes d’Ambre. Une chute de reins vertigineux, un ventre chaud, une poitrine généreusement offerte par la nature. Des courbes qui donneraient faim à un fauve, des lèvres à l’odeur sucré.

D’un geste vif, Gabrielle vient saisir d’une main ferme les deux poignets de sa belle en les plaçant au dessus de son visage. Et de son autre main, la Libre, toujours en regardant avidement le bas ventre de la femme, effleura les cuisses d’un doigt léger. Les mouvements étaient toujours aussi lent et partaient dans tout les sens pendant quelques secondes. Puis, décider à avancer un peu le jeu, Gabrielle monta dangereusement vers l’intérieure des cuisses d’Ambre.

Fixant d’un œil avide, le sous-vêtement qui restait, Gabrielle souriait intérieurement. Ambre était désarmé de ses mains, impossible de bouger. D’une main ferme, la Libre écarta les cuisses de son invité. Glissant toujours sur sa peau. L’autre femme avait-elle peur ? Cette idée de domination plaisait fortement à Gabrielle, mais, ce n’est pas encore fini. Ambre la faisait languir, mais de son côté, elle aussi. D’un doigt léger, elle vint passer, presque en effleurant l’intimité de l’autre Libre. Sans jamais appuyer, elle ne faisait que frôler. Un geste aussi simple devrait emballer Ambre, la faire couiner de plaisir, la rendre sauvage et affamée d’envie. Sans arrêter, Gabrielle, lui murmura :

« Je sais que vous en voulez plus … Pour ça, vous n’avez qu’une seule chose à faire. »

Gabrielle sentit son ventre s’embraser encore un peu plus. Torturant Ambre en la privant de ses mains et en l’obligeant à supporter un frôlement sur sa zone d’érogène qui n’aura jamais rien en lui si la demoiselle ne dépose pas les armes. Pour la jeune Queensbury, être maître de la situation était quelque chose d’existant. A Ambre de voir si elle en voulait plus, ou non. Le sourire de Gabrielle se fit un peu plus ardent, sa promisse n’en pouvait plus que déjà, son sous-vêtement était à moitié trempé ...

Une deuxième fois. Ambre ne put empêcher un large sourire naitre sur son visage. Alors la jeune Libre la désirait à ce point ? Satisfaite jusqu’au bout des ongles, elle avait quelque part gagné sa partie du terrain : Gabrielle la désirait fortement et ne souhaitait qu’une chose, que la Résistante abdique pour enfin assouvir sa faim. Ambre ne pouvait nier que son appétit était aussi éveiller que sa promise. Celle-ci se retira du corps de la jeune femme avant de lui enlever son pantalon, dévoilant la totalité de son corps. Domination, Ambre se retrouva bloquée de ses mains, et perçut sans problème le regard avide et affamé de Gabrielle sur son bas ventre. Elle avait obtenue ce qu’elle voulait…la Libre serait prête à tout pour obtenir ce qu’elle désirait le plus. Et ce genre de caractère, ne fit qu’amplifier l’excitation de la Résistante. Physiquement elle était perdante, mais psychologiquement, le combat était en match nul. Toutes deux, voulaient obtenir victoire de soumission, même si au fond, elles gagneront ensemble…
Un doigt frôlant la peau de pêche, et un long frisson attisa la braise, cambrant Ambre qui se mordit la lèvre inferieur quand elle le sentit effleurer son tissu d’entre jambe. La coquille se craque, le désir pousse et détruit les murs. La Résistante ne tiendrait plus longtemps, et elle le sait, surtout que privé de tous mouvements, elle n’avait plus aucun pouvoir. Les regards de Gabrielle sur le corps d’Ambre, la trahissaient plus qu’autre chose. Brûlure, regarder les formes de sa promise rendait la tâche encore plus difficile pour la Marionnettiste.

« Je sais que vous en voulez plus … Pour ça, vous n’avez qu’une seule chose à faire. »

Les frôlements sur le lieu le plus sensible, ne fit qu’aggraver les choses. Les yeux clos, Ambre laissa échapper un doux rire, amusé. Gabrielle était vraiment le genre de femme qu’aimait Ambre. Le moment était réellement intense, l’excitation et l’envie étaient palpables. Le jeu était quand à lui des plus délicieux. Seulement, ici la Libre ne laissait que peu de choix à Ambre. Soit elle résistait et le jeu se terminait là, ce qui laisserait sur sa faim les deux jeunes femmes, soit elle abdiquait et une nuit brûlante et passionné comme jamais s’annonçait. En sachant, que la « vengeance » est un plat qui se mange froid, et que Gabrielle n’était pas invincible. Les gestes de celle-ci commençaient sérieusement à faire plier les barrières de la Résistante qui se faisait violence en silence, pour ne pas s’écarter brutalement de son emprise et de l’embrasser avec fougue.

« Et si…je ne le faisais pas.. ? »

Le doute plana dans la pièce, rendant la tension plus lourde et intense que précédemment. Le cœur d’Ambre battait si vite, qu’elle crut ne jamais tenir dans cet état. L’impression qu’il cognait contre ses temps, sa trachée, la perturbait. Oui Gabrielle avait un grand effet sur elle, mais c’était réciproque sans contestation, vu l’état de la Libre. Le gouffre se rapproche, hésitation de plongé dans ces eaux Saphir et pénétrants. Résister, quelques secondes…le visage impassible, la Résistante semble sérieuse. Bien assez pour faire planer le doute. Jouer sa dernière carte, celle de la comédie. Yeux éblouis par tant de beauté, et avide d’être assouvis par cette envie qui lui consumait le bas ventre, Ambre, resta figé, la respiration un peu précipité, son regard emboité dans ceux de la Libre.

Profitant d’un instant de relâchement, Ambre se leva brusquement et prit possession des lèvres de Gabrielle avec fougue. Et ce fut en cette seconde précise qu’une série d’explosion fit fanfare dans le bas ventre de la jeune femme. Les lèvres avaient un pur gout exotique ce qui enflamma les sens de la Résistante qui, le souffle court, passa ses mains sur le cou de la Libre, avant d’atterrir sur son dos et glisser sur ses fesses qu’elle agrippa avec douceur. Une certaine sauvagerie prit possession de son être, rendant de braise son sang et ses entrailles. La limite dépassé, plus rien ne pouvait l’arrêter dans ses gestes. Le gout de ses lèvres était tout simplement délicieux et parfaite. Douces et enivrantes, elles transportaient Ambre bien loin de cette chambre. Oui elle avait céder, comme Gabrielle avait céder à l’ultimatum qu’elle lui avait posé : Tu abdique, tu m’as. Tu refuse, casse-toi.

La jeune Résistante, interrompis leur baiser passionner avant de plonger avec intensité ses yeux vairons, dans ceux de couleur Saphir de sa promise. Un murmure plein de chaleur vient se glisser au creux de l’oreille de Gabrielle…

« Vous êtes une personne surprenante Mlle Queensbury. J’aime ça… »

Elle prit une nouvelle fois possession de ses lèvres avant d’y introduire sans forcer, sa langue où elle effectua un long ballet langoureux et passionné avec sa compagne. Le pêché est là, inutile de reculer. Les mains se font plus baladeuses, plus chercheuses et osée, touchant et prenant à pleine main la poitrine de Gabrielle, qu’elle massa doucement avec avidité malgré qu’il soit encore caché par un magnifique soutien-gorge. Puis Ambre, vient cette fois mordre fougueusement le creux du cou de sa Belle avant de passer le bout de sa langue sur le menton de la jeune femme pour arriver encore une fois sur ses lèvres. La danse de l’acte promettait d’être d’une chaleur digne d’un Enfer, et aussi exquis que le Paradis.
Ambre plaqua cette fois Gabrielle sur son lit, puis la regarda dans les yeux. L’une et l’autre savaient parfaitement comment tout cela se terminerait. Et elles ne furent pas déçues. D’un geste lent, la Résistante viens caresser son thorax qu’elle couvre de baiser, avant d’enlever le soutient gorge. Sa langue vient jouer avec les tétons, qui grâce à une multitude de caresses ; sont dressés avec fierté.

Le moment était trop bon, a tel point que la jeune femme ressentit de l’humidité en son bas ventre. Gabrielle frissonnante de désir, était dans le même état...

Vous m’êtes offerte…

Les gouttes de pluies glissaient sur les fenêtres comme elles glissaient le long de la peau de notre amie Gabrielle sous forme de frissons. Vivre l’enfer. Craquage. Ambre l’avait embrassé, fait tomber les murs de désirs. Assassiné les limites d’un coup de langue. Goût de folie, envie d’agonie. Le petit jeu de séduction était fini, pour enfin laisser place à l’apogée des attraits. En un rien de temps, la Libre prit le dessus, à califourchon sur la Transformiste. Elle fit frissonnée celle-ci par ses coups de langues. Trop d’envies en jeu.

Gabrielle fit en sorte qu’Ambre soit entre ses cuisses. Ainsi, toujours le sourire aux lèvres, elle avait la possibilité de jouer de tout son corps. Avec brusquerie, elle arracha Ambre de sa poitrine pour la forcer à remonter jusqu’à son visage. De là, elle l’embrassa fougueusement. Jouant de sa langue comme jamais. Jusqu’à ressentir un manque plus bas. Ses deux mains glissèrent sur les épaules de l’Ame. Retraçant le chemin jusqu’à ses reins. Gabrielle ne se pria pas pour enfoncer docilement ses ongles sur la peau pourtant si douce de sa Belle. Marque rouge, marque de possession comme elle aimait. A ce moment précis, elle détacha sa bouche d’Ambre pour observer un court instant l’expression de son visage sous la torture. De ses yeux bleus, on pouvait voir une sorte de satisfaction. Elle revient se saisir comme un loup affamé des lèvres de la Libre. Descendant avidement ses mains de plus en plus bas, jusqu’à venir s’agripper furieusement sur les fesses de sa compagne. Gabrielle jouait un peu de ses mains, pour ensuite venir planquer totalement le bas ventre d’Ambre sur le sien. Le contact réclamait d’avantage. Elle murmura entre deux baisers :

« On me le dit souvent. Mais vous n’êtes pas mal non plus dans votre genre.»

Tombé les sous-vêtements. Gabrielle toujours dominée par sa Belle, se redressa légèrement pour venir embrasser le cou d’Ambre. La langue passa sur sa poitrine en titillant les sens de la Libre. D’un coup de rein, Gabrielle passa au dessus de l’ex-dominante. Pesant de tout son poids, elle faisait en sorte que leur intimité se touche. Un bref moment, elle se redresse, prenant appuis sur ses genoux, mais toujours à moitié coucher sur le ventre d’Ambre. Elle joua de nouveau de sa langue et de ses mains. Tant que celle-ci glissait sur le ventre, ses mains caressaient l’intérieur des cuisses. Deux coups en un. Mais elle fût vite résigner à n’utilisé qu’une seule chose après l’autre. Ses lèvres frôlent et mordent par moment la peau d’Ambre. Descendre était le but. Sourire intérieur. Arrivé au bas ventre, sa langue vient effleurer l’intimité de la jeune femme. D’un œil discret, elle observait la réaction de celle-ci. Sans aller plus loin, Gabrielle remonta vers son visage. Et lui murmura :

« Chaque chose en son temps … »

A ce moment précis, sans prévenir et brusquement, Gabrielle introduit un seul et unique doigt dans l’entre d’Ambre. Le sourire aux lèvres, jouer était son passe-temps favoris. Elle semblait plus apte à recevoir sa ration de désire plutôt que notre Libre l’espérait. Mettant fin aux souffrances de son invité, elle entama un léger va-et-vient. Tout en l’embrassant avec douceur. L’agitation était à son comble. Tout en insérant encore un autre, elle augmenta la cadence, écoutant avec envie le souffle d’Ambre prendre un fameux coup dans les entrailles. Elle souffla entre deux respirations :

« Tout compte fait, maintenant … ce n’est pas plus mal. »

Les doigts enduits d’une substance assez glissante, Gabrielle ne stoppa pas pour autant. Bien décidée à faire hurler Ambre de plaisir …