En attente d'un maître...

Maëlly June avait passé la porte. Un cri ''Banzaï !". Noir. Elle se réveilla dans une sorte de cage. Un très bon acceuil... Un pagne sale entourait son corps. La cage était étroite, et noire. Où était-elle ? Que lui était-il arrivé ? Où étaient ses vêtements ? Maëlly était allongée. Elle avait mal à la tête, comme si on l'avait frappée à la tête pour l'assommer... Elle passa ses mains sur sa tête pour frotter l'endroit du crâne endolori. Soudain, un bruit de porte. Une porte qui grince. Une personne entra, ses pas résonnaient dans sa salle mystérieuse. Un bruit se fit entendre, un bruit semblable à une dizaine de personnes criant, réclamant de l'attention. Mais où était-elle tombée ? Mëlly June tâta les paroi de la cage, et vit que la cage n'était pas close, juste des barreaux. Une prison ? Quelqu'un tira un rideau. Les rayons du soleil pénétrèrent dans la salle et Maëlly fut éblouie. Cela devait faire longtemps qu'elle était dans le noir... Elle s'approcha des barreaux qui donnaient sur un couloir. L'horreur ! Une dizaine, voire une vingtaine de cage étaient empilées. Un homme, de forte corpulence, assez âgé, s'avancait près des cage, avec d'une cage, une gamelle dans la main, et la lança dans la cage, par une fente. La personne à l'intérieur se précipita sur celle là, pour manger. Elle devait être affamé. Il s'agissait d'un jeune homme, moyennement âgé, très maigre, le visage rebellé. Maëlly June prit peur. Que lui avait-on fait ? L'homme distribua les rations à toutes les cages, excepté celle de Maëlly. Il s'approcha de la fente et dit :

"Oh, tiens, la nouvelle ! Alors, tu te plaît bien dans ton nouvel habitat ? Je suis sûr que tu partira vite d'ici, et à bon prix ! Belle comme tu es !"

Maëlly June se retourna, haussa les épaules et pensa :

*M'acheter ? Je ne suis pas une marchandise !*

Elle finit par dire :

"Je ne suis pas une marchandise ! Relâchez-moi ! Et puis, où suis-je !

"Ne gaspille pas ta force, tu en auras besoin..."

L'homme avait un sourire narquois, il devait mijoter quelque chose... Garder de la force... Pourquoi ? Que devait-elle faire ? Un petit bruit de clé, déclanchant queque chose d'autre, se fit entendre. Peut-être l'homme ouvrait-il la cage ? Oui, il l'ouvrait, chaînes dans la main gauche, et le trousseau de clés dans l'autre. Il posa les clés et atacha les chaînes, reliant les mains de la pauvre Maëlly. Elle sorta de la cage et pénétra dans une autre pièce. Il n'y avait personne, juste un étalage de vêtements, des pancartes, et des chaises. Il y avait une porte, au fond, qui donnait sur une rue. Des gens passait. Il y avait un comptoir, et un jeune homme le tenait, sûrement était-il le fils de l'homme. Il regarda Maëlly, puis détourna les yeux. Elle venait d'entrer dans une autre pièce Une espèce de petite salle de bain. L'homme détacha les chaînes, sortit et referma la porte à clé, laissant Maëlly June seule. De l'autre côté de la porte, il cria :

"Lave-toi ! Il faut que tu sois prête, propre et présentable avant l'ouverture de la boutique !"

Maëlly s'éxécuta, se débarbouilla, se changea et se coiffa. Elle était maintenant propre. L'homme ovrit la porte, rattacha Maëlly et la fit s'assoir sur une chaise. Il y déposa une pancarte, avec un point d'nterrogation. Maëlly June devait attendre. L'homme s'approcha. Il lui dit :

"Voilà, tu es prête. Les clients vont arriver, faire leur choix et peut-être t'acheter."

Maëlly pris peur :

"M'acheter ? Pourquoi ?"

L'homme posa ses mains sur la taille et dit :

"Tu es une esclave ! Tu ne le sais pas ? Au fait, quel est ton joli petit nom ?

"Maëlly June... Pourquoi ?"

"Très bien, Maëlly June, je vais ouvrir la boutique, tu vas sourire et attendre."

L'homme se retourna et se dirigea en direction du comptoir. La boutique était ouverte...

[A tous les maitres potentiels: Venez vous incruster, je ne fais que passer ^^!]

Cette belle journée avait commence comme les autres. Laissant Ashmay avec les taches ménagères, Eddie etait sorti, les mains dans les poches, faire quelques emplettes et flâner un peu dans la Ville. Rien de bien important, il cherchait surtout un cadeau pour Viviane. Elle devait lui en vouloir de ne pas avoir passe la soirée avec lui. Il fallait se faire pardonner.

Une boutique venait de s'ouvrir, lorsqu'il passait a cote. Voulant être le premier client de la journée, et avoir la nouvelle marchandise, il entra, son éternel sourire sur les lèvres. Le petit séducteur remarqua vite qu'il n'allait rien acheter ici. C'était une boutique d'esclaves et il avait déjà le sien... Un deuxième n'était pas forcement au-dessus de ses moyens, mais il n'y voyait aucune utilité. L'âme décida tout de même de faire un tour et d'observer ce qu'il y avait de beau a vendre. Il adressa un regard particulièrement chaleureux au vendeur. Un regard qui le rendait agréable, mais qui indiquait qu'il ne voulait pas qu'on vienne l'aider. Alors le marchand resta derrière son comptoir.

Le visiteur s'arrêta devant une des cages, y voyant un visage familier. Un visage qui lui venait de son passe, de sa vie a la Surface. Il ne put s'empêcher de rire au visage de celle qui fut sa maitresse et qui lui confia une somme d'argent, sans jamais la récupérer...

"Ah! Maëlly June! Quelle joyeuse rencontre... Je ne demande pas ce que Tu deviens, vu que je le vois... Toujours en vie, hin? Pas bon... Ici, il vaut mieux être mort..."

Il la fixa dans ses beaux yeux. Elle n'avait pas vraiment change, toujours cette petite lumière dans les yeux... Et toujours perdante...

Maëlly June attendait.... cela faisait maintenant 20 minutes que la boutique était ouverte, mais toujours personne. Mais Maëlly ne voulait pas d'un maître... elle voulait sa liberté. Son petit sourire forcé devint vite une petite grimace. La porte vevait d'ouvrir, un client entra. Son visage lui était familier. Ce mystérieux client s'approcha du comptoir, et sans échanger ne serais-ce un seul mot avec le marchand, l'homme se retourna. Il regardait les autres cages, contennt les autres esclaves, quand il s'approcha de la cage de Maëlly June. Elle put enfin voir son visage de près. Il lui était vraiment familier, mais Maëlly ne se rappellait pas d'où. C'est losrqu'elle remarqua ses yeux rouges qu'elle eut un éclair blanc qui lui traversa la tête. Elle se rappellat, ce visage... cette nuit... Eddie ! Mais il était mort... C'était même elle qui avait cisaillé les fils de freins de sa voiture, lorsqu'elle s'aperçut qu'il lui avait volé de l'argent... l'argent qu'elle lui avait confié...

"Oh... Eddie !"

Elle se leva vivement et vint poser les mains sur les barreaux. Elle était vraiment coléreuse, là... et en plus, neveuse, car elle était dans de sales draps... Elle cria :

"Sale chien !!! Pourquoi m'as-tu volé mon argent ?!!"

Le marchand courra vers Maëlly, et lui cria dessus :

"Qu'est-ce qui te prends pour agresser un client de la sorte ? Tu vas voir, quand la boutique sera fermé ce soir, tu vas avoir mal..."

Il se retourna vers son comptoir, et dit à Eddie :

"Excusez-là, une vrai chipie, celle-là."

Maëlly s'asseya dans sa cage, et demanda à Eddie :

"Pourquoi m'as-tu fais cela..."

[HJ -- Désolée, il est vraiment pitoyable, mon rp...]

"Silence."

Ce mot, prononce sur un ton calme, mais augmente d'une dose de son pouvoir, fit taire le commerçant qui venait de s'approcher avec des excuses habituelles et des cris particulièrement ennuyeux. La voix du seul, a cette heure client, retentit une seconde fois, plus douce, même mielleuse.

"Tout va bien, mon brave... Elle ne comprend pas tout, je le sais... Elle est encore en vie... Ne l'abimez pas, ça ne vaut pas le coup..."

Les deux hommes échangèrent des regards et sourire malicieusement. Toutes les âmes ont ce petit mépris pour les vivants. Eddie se retourna vers son ex-victime et lui sourit. Elle etait toujours aussi mignonne qu'avant. June avait beau l'insulter, il lui etait désormais supérieur. Ignorant tout de la raison de sa mort, il ne pouvait même pas la remercier d'être la, en maitre et non en esclave.

"C'était mon métier, petite. Tu n'avais pas sérieusement cru que j'étais conseiller en finances...tsss... naive, va.

Et puis, la ou Tu es, ca ne te servira a rien, ton argent. Les monnaies d'en-haut ne valent rien ici... Toi, Tu vaux pas mal, j'en doute pas que monsieur te vendra a un bon prix... Je voudrais bien voir ce que sa te ferait de te retrouver comme un objet...

Et si je t'achetais, tiens? Je suis sur, qu'en vue de ton comportement, monsieur pourrait me faire un prix..."

Un sourire on ne peut plus moqueur sur le visage, Dean s'installa sur une caisse proche. Une conversation des plus distrayante s'annoncait.

[Mais non, il est bien!]

Gabrielle flânait tranquillement dans les rues de Schéol. Cette fois-ci seule, elle n’avait pas à supporter les jacassements de son jeune cousin. Ses états d’âmes étaient neutres, sans savoir quoi faire par une matinée dégagée. Elle avait décidé d’aller parcourir en solitaire les magasins qu’offrait se monde des morts. Ses pas frôlaient le sol, évitant soigneusement d’être interpellée par les gens, elle avançait la tête base. Ses cheveux couvrant le décoté que son corset provoquait. Aujourd’hui, ses envies n’étaient pas présentes. Avantageant un esprit calme, hors de question pour elle de montrer les dents. En toute finesse. En un rien de temps, son regard se porta sur un magasin où elle avait déjà mis les pieds. Dans un soupire insonore, elle ouvra sans trop savoir pourquoi la porte du « Bon vivant ». Peut-être était-ce le souvenir qu’elle s’était volontairement débarrasser d’un esclave il y a peu et qu’il fallait le remplacer. Sourire intérieur. Quelle idée, s’il y avait bien une chose dont la famille n’avait pas besoin, c’était d’un assouvis supplémentaire. Peut-être était-ce là, une simple curiosité par rapport aux nouvelles propositions du marchand. De tout façon, elle devait parler à Monsieur N’Djamena sur le dernier esclave qu’elle était venue chercher. Une fois la porte fermée derrière elle, elle haussa un sourcil en voyant pour la deuxième fois le même homme. Tout en n’y prêtant aucune attention, elle appela le marchand pour quelques informations.

« En quoi puis-je vous aider Mademoiselle Queensbury ? »

Armé de son sourire le vendeur d’esclaves savaient par expérience qu’il ne faillait surtout pas jouer au plus fin avec la jeune femme. Tout en lui imposant le problème de son ancienne ’’ marchandise ‘’, elle lui expliqua calmement que l’esclave était souvent malade. Mais par le hasard des choses, son jeune cousin s’était attaché à lui. Par conséquent, hors de question de s’en débarrasser.

« Oh mais bien sûr ! Donnez-lui des feuilles de chaines, mélangé à des épices bretonnes. Et il sera vite sur pied. J’en vends ici … Donc si cela vous intéresse. »

Sans chercher à aller plus loin, elle déposa sur le comptoir la somme demandé pour le médicament. Si ça ne tenait qu’à elle, elle l’aurait donné volontiers à Cerbère. Tout en le remerciant, elle se retourna et fut légèrement attirer par une jeune vivante. Gabrielle n’aimait pas beaucoup le ton sur lequel elle parlait à son interlocuteur. Pensant qu’il s’agissait là, un manque d’éducation. Elle s’approcha à pas de loup vers les deux êtres. D’un autre côté, le fait qu’elle osait tenir tête à l’homme, lui était tout particulièrement plaisant. Pour marquer sa présence en silence, elle salua d’abord l’Ame en tout politesse. Avec un arrière ton ironique que seuls, les plus aptes savaient décrypter.

« Comment t’appelles-tu ? »

Elle s’adressa à la jeune femme étrangement enfermée dans une cage. S’abaissant à sa hauteur, elle la regarda d’un peu plus près. Physiquement, elle était plutôt maigre. Mais sa petite bouille l’avantageait, de jolis yeux d’un bleu-vert assez étrange. Et tout le monde sait que Gabrielle était attirée par tout ce qui n’était pas très commun. Tout en se retournant vers le marchant, elle demanda à voir le prix de cette petite. Le sourire aux lèvres, il exposa fièrement la somme de la vivante. Sans attendre, Gabrielle se redressa en regardant le petit homme. Pour être sûre, elle lui demanda sur un ton neutre :

« J’espère que vous n’aviez pas l’attention d’en faire votre bien. »

Une dame venait d'arriver au magasin. Elle se dirigeait vers Eddie. Elle lui demanda alors si il comptait faire de Maëlly June son bien. Maëlly eut alors le réflexe de se reculer dans sa cage. Oh non, elle ne voulait vivre avec une maîtresse, ni un maître. Elle voulait SA LIBERTE !

"Oh non !! Je ne bougerais pas de là ! Personne ne m'achète, ni ne m'emmène ! Je suis humaine, vous n'avez pas le droit. Je préfère mourir ! JE NE BOUGERAIS PAS DE LA !"

Mais peut-être que sa rébellion allait lui coûter cher... très cher... Quand Eddie eut fait le signe au marchand comme quoi il fallait que Maëlly sorte pour aller avec Madame, il s'avança jusqu'à sa cage. Il prit les clés, puis entra une des clés dans la serrure. Maëlly s'accrocha alors immédiatement les barreaux de sa cage. Elle ne voulait pas partir. Le marchand la tenait alors au bras, mais Maëlly June le lui morda. Elle ne bougera pas d'ici. Le marchand recula net, sous la douleur de la mosure, puis insulta la miss :

''Sale petite garce ! Tu vas venir, et aller avec Madame."

Il s'avança alors un peu plus loin dans la cage, puis attrapa Maëlly par les cheveux. Ele commença à donner coups de pieds, coups de poings... Elle se débattait comme une folle. Très coriace... A ses risques et périls...

[Hs: Eddie, je compte faire notre rp prochainement, je ne m'étale pas ici. Maelly, tu peux continuer le rp dans ''les palais'' x)]

Le vent tournait-il en sa faveur ? Allez savoir, toujours sur ses gardes malgré l’appel plutôt sécurisant de Monsieur-œil-de-lynx. Derrière eux, la jeune vivante du nom de Maêlly June, se débattait furieusement. En guise d’un vocabulaire assez restreint venant marchand. Gabrielle ne tenait pas à rester trop longtemps dans cet endroit. Pensant premièrement que l’atmosphère sera d’un calme olympe. Erreur. D’un côté, ça hurlait, de l’autre, ça murmurait. Ne fut-elle pas sa surprise quand Monsieur Eddie lui parla d’un quelconque problème avec le Sénat. S’il en parlait, ce n’était pas bon signe. Généralement, les gênes au sein de ce monarque sont assez étroites au niveau de la mise au courant de la population. Enfin, disons plutôt que personne extérieur à ça n’était tenu au courant. Confidentiel. Toujours sur un ton neutre, elle s’efforça de sourire -en ne laissant rien paraître – en disant :

« C’est bien gentil de votre part, mais non. Je n’ai pour l’instant aucun problème avec ce Bon Monsieur. Quant à l’esclave, merci bien. J’ai de quoi débourser. Bonne journée à vous. »

Elle quitta de ce pas l’homme pour rejoindre le marchand et la jeune femme. Elle n’avait rien à perdre en l’achetant. Au pire, elle sera un nouveau passe-temps. Ou pas, qui sait. Devant le comptoir, elle donna la somme pour l’esclave. Tout en prenant la direction de la porte, elle fit signe de la tête à June de la suivre. C’était ça où rester ici. De toute façon, la demoiselle n’avait gère le choix. Elle appartenait à Gabrielle que cela lui plaise ou non. Dans la rue, la population s’était légèrement diminuer. Ce qui permettait facilement d’avoir son espace personnel sur les pavements du trottoir. En marchant à la hauteur de la vivante, elle mit en avant ses bons sens :

« Maêlly, tu es à présent sous la responsabilité de ma famille. Je tiens à te dire qu’il est impossible pour toi de quitter cet endroit. Tu mourras ici, et deviendra une Ombre. Si tu ne veux pas accélérer ta malencontreux mort et profité de ton vivant. Je te conseille vivement de te tenir correctement. »

Le silence pesait à présent sur la personne de Gabrielle, seul les dialogues des gens résonnaient en écho dans les ruelles de Schéol. June était une nouvelle arrivante, et trouver refuge derrière la Libre était une chance pour elle. Tout en marchant, l’Ame ne put s’empêcher de soupirer en voyant maint homme la dévisager avec des envies canines. De plus d’être haut placé, la nature l’avait furieusement gâtée. Cela n’était toutefois, qu’un des nombreux détails de sa personnalité.

« Je n’attendrai pas grand-chose de toi personnellement. Montre toi docile et peut-être gagneras-tu ma gratitude. »

La famille Queensbury détenait plusieurs esclaves. Ainsi, ce n’est pas une nouvelle qui allait s’ennuyer. Surtout avec le jeune cousin de Gabrielle. Les deux femmes étaient en quelque sorte liées l’une à l’autre. Ce pendant, l’Ame avait tous les pouvoirs sur elle. Comme sur tous ses autres assouvis. Même les plus vieux ne jouaient pas à un double jeu, certains, enfin ceux qui ne sont pas passé sous les crocs de Cerbère, l’appréciaient. Elle était un avantage pour eux. La protection. Mais tout cela, Maêlly allait rapidement s’en apercevoir.

« Encore une chose, évite de m’appeler ‘’madame’’ »

Pour faire plus ample connaissance, la Libre avait encore tout son temps. Son but premier, était de la ramener chez elle. Au gré du vent …

[Ok. Eddie s'en va d'ici, peu satisfait, mais sur de lui. Préviens-moi quand Tu voudras jouer. Je viens de quitter mon appart, un autre jour encore, donc si Tu veux, je veux bien venir te rendre visite... A bientôt!]